Luminothérapie : de la lumière pour le moral et pour la santé.
Alors que nous arrivons au cœur de l’hiver et que beaucoup d’entre nous se sentent en manque de lumière et de soleil, penchons-nous sur une technique qui tente de compenser ce déficit.
Alors que nous arrivons au cœur de l’hiver et que beaucoup d’entre nous se sentent en manque de lumière et de soleil, penchons-nous sur une technique qui tente de compenser ce déficit.
La luminothérapie est un traitement qui consiste à s’exposer régulièrement à une lumière blanche par le biais d’une lampe dédiée à cette pratique. Les qualités de cette lumière sont donc proches de celles du soleil, sans les effets nuisibles des ultraviolets pour la peau, et elle a un effet physique et mental similaire à l’exposition solaire.
C’est une approche qui est au départ conseillée pour lutter contre les troubles du sommeil et de l’horloge biologique car elle agit sur la production de mélatonine ou « hormone du sommeil ». En effet, en fonction des signaux envoyés par l’horloge interne, l’organisme peut sécréter la mélatonine le jour plutôt que le soir. La luminothérapie aide donc à rééquilibrer la sécrétion de mélatonine et elle est particulièrement recommandée pour les personnes travaillant de nuit ou en décalage horaire.
Cependant, elle est très vite apparue comme un véritable atout dans le traitement de la dépression saisonnière qui nous gagne dès l’automne, lorsque les jours raccourcissent et que l’on a l’impression de ne pas voir la lumière de la journée, surtout si l’on travaille à l’intérieur. Les symptômes, bien connus dans les pays nordiques ou au Canada, s’articulent autour d’une humeur dépressive, de fatigue chronique, d’un besoin exagéré de sommeil, de crises de boulimie ou d’un appétit anormalement grand.
Le traitement peut s’étendre de l’automne au printemps et se limiter à quelques dizaines de minutes quotidiennes pour remettre votre horloge interne à l’heure, en vous exposant à la lumière de la lampe.
De plus, la lumière captée par l’œil est transformée en signaux électriques envoyés au cerveau qui agissent sur des neurotransmetteurs comme la sérotonine, souvent appelée « hormone du bonheur », dont le métabolisme est déréglé chez les personnes qui souffrent de dépression saisonnière. On la connaît pour son effet positif sur l’humeur.
Pour bénéficier de la luminothérapie sans risque, il est conseillé d’en parler à son médecin traitant afin de définir la fréquence et la durée des séances en fonction de l’intensité de la lampe, qu’elles aient lieu chez soi ou dans un cadre médical, accompagnées par des thérapeutes (médecin, psychiatre, neurologue, naturopathe…).
Et pour mettre tous les atouts de votre côté, pensez aussi à augmenter les surfaces vitrées de votre habitation en imaginant l’installation de portes-fenêtres, baies vitrées ou fenêtres de toit qui viendront éclairer votre intérieur et vous apporter un supplément de cette si précieuse lumière.