Art Déco : un style tout en sobriété et simplicité.
A la fin du XIXe siècle, l’art sort du carcan contraint des écoles et académies de Beaux-Arts pour s’étendre vers d’autres domaines tels que la décoration intérieure. Mais c’est juste avant la première guerre mondiale que l’Art Déco prend réellement son essor, en opposition aux formes souples et organiques de l’Art Nouveau qui l’a précédé.
A la fin du XIXe siècle, l’art sort du carcan contraint des écoles et académies de Beaux-Arts pour s’étendre vers d’autres domaines tels que la décoration intérieure. Mais c’est juste avant la première guerre mondiale que l’Art Déco prend réellement son essor, en opposition aux formes souples et organiques de l’Art Nouveau qui l’a précédé.
Le nom d’« Art Déco » est attaché à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925. Elle révèle un retour à une forme de sobriété dans l’architecture et ses activités connexes. Oubliées les ondulations inspirées de la nature de l’Art Nouveau et développement de formes plus classiques. La symétrie est de rigueur, les lignes simples, le décor peut parfois sembler inspiré d’une stricte géométrie.
Le style Art Déco s’épanouit dans les années folles via l’architecture et ses déclinaisons, un peu partout dans le monde. Il produit des immeubles tout en verticalité et sobriété apparente ; il s’adapte parfaitement aux gratte-ciels en plein développement, comme le Chrysler Building de New York, bâtiment emblématique de ce style.
Mais l’Art Déco se développe bien au-delà de l’architecture. Le bâtiment et son intérieur sont pris en charge dans leur intégralité par les architectes et décorateurs. Mobilier, textile, orfèvrerie, vitraux, céramique, sculpture sont pensés comme une prolongation de l’extérieur. C’est une époque où le design, tel que nous l’entendons aujourd’hui, prend son essor.
Et paradoxalement, les productions regroupent des produits de luxe fabriqués de manière artisanale à la main et les premières productions industrielles en séries. Mais dans les deux cas, l’idée est de tendre vers une élégance épurée qui symbolise richesse et sophistication.
A Paris, le théâtre des Champs-Elysées est en 1913 l’un des premiers bâtiments qui marquent la transition vers l’Art Déco. Auguste Perret en imagine l’architecture dans une composition très mesurée et équilibrée. Avec son frère Gustave il donne aussi naissance à l’église Notre-Dame au Raincy, avec son clocher à l’allure de gratte-ciel, ou au Palais d’Iéna abritant aujourd’hui le Conseil Economique, Social et Environnemental, dans le 16e arrondissement de Paris.
Pour les sportifs, la piscine Molitor a longtemps été une référence de l’Art Déco. L’architecte Lucien Pollet y convoque les grands décorateurs de l’époque, dont certains exercent aussi leur art sur les paquebots transatlantiques.
L’Art Déco fait même des échappées vers la mode avec le couturier Paul Poiret et ses lignes fluides et élégantes.
Si l’Art Déco vous inspire, vous trouverez matière à expérimenter ses lignes pures dans les gammes fenêtres, baies vitrées et portes d’entrée Maisons de Lumière. Consultez notre site Internet pour les retrouver dans leur ensemble.